Améliorer la lutte contre les dépôts sauvages

 

La gestion des déchets de La Réunion est encadrée par le Plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD), en cours d’élaboration par le Conseil régional. Il tient compte de tout type de déchets inertes, dangereux ou non et prévoit un chapitre sur l’économie circulaire. Toutefois, ce plan ne prévoit pas, à ce stade, d’actions en vue de réduire les dépôts sauvages à La Réunion.

Est considéré comme « dépôt sauvage », un dépôt d’ordures ou de déchets ponctuel ou régulier de quelque nature que ce soit en un lieu où il ne devrait pas être. Ce site est caractérisé par l’absence de gestionnaire, faisant ainsi référence à la notion d’abandon ou d’élimination incontrôlée de déchets.
Ces dépôts constituent une véritable nuisance à la fois visuelle, olfactive, sanitaire et environnementale. Les enjeux sanitaires de ces dépôts sont liés à la prolifération des vecteurs de maladie (rats, moustiques) et à l’augmentation de l’errance animale.

A La Réunion, le dernier état des lieux réalisé par l’agence de l’urbanisme AGORAH en 2016 à partir de données ARS dénombrait 1920 dépôts sauvages en zone urbaine, symbole des défauts de la gestion des déchets du territoire.

La méconnaissance du travail de la collectivité (pas d’évaluation des politiques menées, pas de communication), le manque de coordination des acteurs engagés sur le front de la lutte contre les dépôts sauvages et des moyens insuffisants peuvent expliquer l’inefficacité des dispositifs mis en œuvre.