Dans le respect des règles liés à la situation sanitaire, plus de 100 participants ont contribué aux échanges de la matinée, tandis que l’après-midi, plus de 50 personnes ont participé à bâtir des propositions concrètes pour résorber les dépôts sauvages.

La matinée a permis de présenter le Baromètre Santé Environnement, une enquête reflétant les perceptions et les attentes des Réunionnais en santé environnement : air extérieur, habitat, bruit, alimentation, consommation d’eau, eaux de baignades, exposition solaire, gestion des déchets, maladies vectorielles, et risques émergents notamment.

Menée en 2019 par l’Observatoire Régional de la Santé La Réunion (ORS) auprès de 1 000 Réunionnais âgés de 18 à 75 ans, cette enquête révèle que plus des deux tiers d’entre eux se disent sensibles ou très sensibles aux thèmes de santé et d’environnement.
Les pesticides, la protection solaire et le changement climatique sont pour eux les 3 sujets les plus préoccupant.
De nombreux autres sujets retiennent leur attention : leptospirose, pollution des sols ou de l’air ou encore ondes électromagnétiques.

Pour y faire face, des solutions collectives sont attendues : les personnes interrogées se disent prêtes à y contribuer dans la majorité des cas.

Un enseignement important est une sensibilité plus faible parmi les 18-29 ans, également moins impliqués que leurs aînés dans les gestes du quotidien (tri des déchets, économie d’eau…) .

Une synthèse est disponible sur le site de l’ORS.

La DEAL et le CAUE ont présenté leurs travaux en faveur des jardins collectifs à la Réunion. Un portail permet de partager les ressources ainsi identifiées, afin de fédérer au mieux le réseau d’acteurs et de partager les connaissances, un site internet dédié aux jardins collectifs de La Réunion est mis en place.
Un travail similaire doit être lancé en 2022 en faveur des jardins pédagogiques, ainsi qu’un concours pour décerner la coupe du potager de la Réunion.

L’ARS Nouvelle Aquitaine a présenté à distance les enjeux de l’exposition aux perturbateurs endocriniens au cours de la petite enfance et les actions permettant de la limiter.

Pour clore la matinée, le cadre du nouveau plan national santé environnement a été tracé, faisant ressortir ses thèmes prioritaires et les actions innovantes.
Les uns comme les autres inspirent les futurs travaux pour des environnements plus favorables à la santé.

Deux ateliers ont été réunis l’après-midi : une méthode de co-construction a rassemblé parties-prenantes et acteurs de terrain pour élaborer des propositions de travail afin de réduire les dépôts sauvages.
Ces propositions, en cours de synthèse grâce à la Région, seront publiées et serviront de base pour mettre à jours les actions proposées dans le cadre du PRSE.